La pâtisserie Bliss

Autrice : Kathryn Littlewood

Maison d’éditions : Pocket Jeunesse

Age conseillé par l’éditeur : 8 à 12 ans

4ème de couverture : La pâtisserie de la famille Bliss cache un secret très ancien : un livre de recettes magiques. Un jour où Rose et ses frères et sœurs se retrouvent seuls à tenir la boutique, ils se lancent dans quelques recettes un peu… spéciales. Mais les Muffins d’amour et les Cookies de la vérité vont transformer la petite ville de Calamity Falls en véritable maison de fous…

La pâtisserie Bliss – Tome 1

Mon avis de Maman :

La pâtisserie Bliss nous propose 5 tomes à consommer sans modération, de préférence enveloppées dans un plaid moelleux accompagnés d’une tasse de rooibos fumante, au coin du feu. Le décor est planté ! Car dans ces livres, on parle de pâtisseries mais pas de n’importe lesquelles… celles-ci ont un petit quelque chose supplémentaire, celles-ci apportent joie, douceur, santé mais aussi, dans de mauvaises mains – ou mains inexpérimentées -, débordement, frénésie et chaos. Vous l’avez deviné : ces pâtisseries sont magiques !

J’ai beaucoup aimé cet univers, malgré quelques longueurs et les apitoiements de la protagoniste au début du 1er tome, je dois dire que je me suis vite attachée à cette jolie famille. Rose va se révéler au fur et à mesure, prendre des responsabilités, apprendre à se faire confiance et trouver sa place au sein de sa grande fratrie. J’ai rapidement enchaîné sur le tome 2 que j’ai eu plaisir à lire et j’en suis actuellement à la moitié du tome 3. Les situations se renouvellent et mettent principalement en avant les 3 aînés de la famille : Rose, Oliver et Origan ; et si on connaît le prénom de la petite dernière : Anis, on comprend vite la source d’inspiration des parents et personnellement, c’est le genre de détail que je trouve plaisant. Bien entendu, le grimoire contenant les fabuleuses recettes des Bliss reste la source majeure de convoitise au fil des tomes et c’est avec délectation qu’on y découvre des recettes toutes plus incroyables les unes que les autres, à base de fromage de lune, d’étincelles magiques, d’éclairs en tout genre pour ne citer que les plus simples ! Bref, attention tout de même à ne pas avoir trop faim avant votre lecture car ce livre ouvre l’appétit !

Azenor ne l’a pas encore lu et vu l’épaisseur de l’ouvrage et la longueur de l’intrigue, j’aurai pensé que ces livres étaient davantage destinés à des enfants de 10 ans environ. A tester donc !

Elsie Ciboulette, apprentie sorcière

Autrice : Kaye Umansky

Illustratrice : Ashley King

Maison d’éditions : Flammarion Jeunesse

Age conseillé par l’éditeur : 8 – 10 ans

Age d’Azenor au moment de la lecture : 8 ans et demi

4ème de couverture : Lorsqu’Elsie Ciboulette est recrutée pour garder la tour de Magenta Vif, la mystérieuse sorcière du village, elle ne sait pas du tout à quoi s’attendre. Entre un corbeau ronchon, des voisins intrigants, la préparation d’un philtre d’amour… elle réalise que les choses peuvent rapidement mal tourner. Alors elle va faire ce qu’elle s’était juré de ne jamais faire : de la magie…

Elsie Ciboulette, apprentie sorcière

L’avis d’Azenor sur Elsie Ciboulette :

Ce livre est bien pour octobre car il parle de sorcière et octobre est le mois où je fête Halloween ! J’ai bien aimé quand Casse-Pieds le chien errant suit Elsie pour la surveiller. Elsie va chez Magenta Vif, la sorcière qui habite dans la tour de la forêt. Elsie n’a pas hésité à aider Sylphine avec une préparation d’un filtre d’amour pour Hank le bûcheron.

Mon avis de Maman :

Octobre est bien là avec ses rafales de vent et ses feuilles colorées. Quoi de mieux que d’entamer une petite série de lecture thématique ? Azenor le sait : j’ai réservé toute une série de livres via notre bibliothèque départementale sur les sorcières, la fête des morts, la magie… et j’ai hâte de les recevoir. Mais pour le moment, c’est Elsie Ciboulette qui ouvre le bal ! Et d’une jolie manière je dois dire !

Côté histoire, nous suivons la jeune Elsie, dégourdie, intelligente et serviable (ça se voit d’entrée de jeu que j’ai adoré ce personnage, non ? En tout cas, je trouve qu’Elsie offre une jolie référence). Habituée à aider ses parents à tenir la boutique et à s’occuper de ses 3 petits frères, Elsie rêve d’aventures et d’un peu de folie dans son monde trop sage. Alors, lorsque la sorcière, qui habite dans le bois voisin, lui propose de garder sa tour en son absence, Elsie n’hésite pas longtemps !

Si Elsie ne sait pas vraiment où elle met les pieds, elle va pouvoir s’appuyer sur ses compétences acquises grâce aux nombreuses règles inventées par son père pour le service à la clientèle des galeries Ciboulette : « faire comme si le client avait toujours raison », « user de flatterie », « écouter patiemment », « parler d’une voix douce aux clients difficiles », etc. La mise en application est drôle et savoureuse !

J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture et je me suis rapidement attachée aux personnages, Elsie en tête. Je ne peux que le recommander. Si l’épaisseur du livre peut retenir les jeunes lecteurs, celui-ci est pourtant bien fait pour eux ! Dès 8 ans, il est facile d’accès grâce à son écriture fluide, ses phrases assez courtes, ses chapitres bien rythmés. Les illustrations sont vraiment agréables et apportent une touche de magie supplémentaire au récit. Globalement, la lecture est pleine de légèreté et d’humour, une très belle découverte pour Azenor et pour moi.

Bulle et Bob à l’école

Autrice et interprète : Natalie Tual

Illustratrice : Ilya Green

Maison d’éditions : Didier Jeunesse

Age conseillé par l’éditeur : 3 – 5 ans

Bulle et Bob à l’école

Nous sommes de grandes fans des histoires musicales de Natalie Tual. Nous avons, dans notre bibliothèque, certains livres-cd (Bulle et Bob préparent Noël, Bulle et Bob à la plage) offerts par des amies à la naissance d’Azenor et pour les autres, nous les écoutons grâce à notre abonnement Deezer. J’offre également régulièrement ces livres-cd aux enfants de mon entourage ayant entre 0 et 5 ans pour partager le plaisir que nous avons eu à les écouter.

Pour cette rentrée des classes un peu particulière, j’ai remis cette jolie histoire. Évidemment, elle sera plus adaptée à des enfants faisant leur entrée à l’école maternelle mais les chansons de Natalie Tual sont notre petite madeleine de Proust à nous. Et comme Azenor n’est pas si grande et que nous avons la chance d’aller à pied à l’école le matin, souvent nous fredonnons la chanson « Ta petite main ».

Ce livre-cd raconte la veille de la rentrée pour Bulle, qui entre pour la première fois à l’école, et pour son grand frère Bob. Une belle façon de préparer l’entrée ou le retour en classe de maternelle après la grande période estivale. Les titres sont entraînants et joyeux, pour préparer son cartable dans la bonne humeur !

Je vous propose de découvrir des extraits du livre-cd sur le site de Didier Jeunesse. « Ta petite main » est l’extrait n°8.

Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage

Auteur : Paul Martin

Illustrateur : Jean-Baptiste Bourgois

Maison d’éditions : Sarbacane

Age conseillé par l’éditeur : Dès 10 ans

4ème de couverture : Nul ne sait quand le Jardin Sauvage est né. Violette Hurlevent y entre le jour où elle doit s’échapper en urgence de la maison de sa mère. Elle découvre alors un univers immense, peuplé de créatures étranges. Ici les loups parlent, les pierres s’animent, et le temps s’écoule selon d’autres lois. Mais la beauté du Jardin Sauvage cache de nombreux périls. Avec son chien Pavel aussi courageux que gourmand, Violette va devoir affronter une menace bien plus terrible que les problèmes qu’elle voulait fuir…

Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage

Mon avis de Maman :

Ce livre m’a tout simplement captivé ; j’ai littéralement plongé avec Violette au milieu de ce jardin extraordinaire, foisonnant, fascinant. Les descriptions sont fantastiques, les personnages sont étonnants et certains très attachants, le récit, dynamique, nous laisse peu de répit tout au long de cette épopée.

Je ne vous cache pas avoir eu beaucoup de mal à le refermer et à me dire que cette magnifique lecture était terminée. Je n’ai d’ailleurs pas voulu le rendre immédiatement à la bibliothèque, comme pour prolonger un peu ma connexion avec cet univers. Car il s’agit d’un univers spécifique et unique dans lequel Violette va mûrir, progresser et se révéler au final une formidable héroïne, sans être toutefois coupée de sa réalité, même si celle-ci n’a rien d’enviable.

Violette vient, en effet, d’emménager, avec sa mère et son petit frère, dans une vieille maison familiale oubliée depuis longtemps, pour fuir son père violent. Elle découvre bientôt le jardin, dont elle devient la Protectrice. Pour le protéger de quoi me direz-vous ? Pour le protéger de l’ultime tempête qui dévastera bientôt tout sur son passage. Pour cela, Violette va entreprendre une quête qui l’obligera à aller à la rencontre de personnages parfois inquiétants, à résoudre des problèmes épineux, à faire des choix stratégiques malgré ses incertitudes. Heureusement, elle pourra compter sur son fidèle Pavel, son chien grand amateur de cornichons, sur deux membres de la garde et sur les jardiniens. Le livre fait la part belle à l’amitié, l’intelligence, le courage, pour nous servir une formidable aventurière.

Vous l’aurez compris, cette lecture fût pour moi un énorme coup de cœur ; les illustrations sont également d’une grande poésie et contribuent à créer cette ambiance. Je sais déjà que je le lirai de nouveau car il me semble impossible de quitter le Jardin Sauvage pour toujours.

J’ajouterai qu’après cette période de confinement, il est clair que j’avais besoin d’évasion et de nature. Ce livre a parfaitement rempli ces deux fonctions et m’a transporté au-delà de ce que j’avais imaginé ! J’ai hâte de partager cette lecture avec Azenor dès qu’elle en aura l’âge et il est fort probable que j’acquiers le roman pour notre bibliothèque personnelle. A noter que le livre a remporté le Grand Prix des lecteurs du Journal de Mickey et de nombreux commentaires élogieux par voie de presse. Retrouvez-les sur le site de Sarbacane.

Chi, une vie de chat

Autrice : Konami Kanata

Maison d’éditions : Glénat Kids

Age conseillé par l’éditeur : non précisé

Age d’Azenor au moment de la lecture : 8 ans

4ème de couverture : A peine rétablie de ses dernières mésaventures, Chi repart explorer le monde avec son nouvel ami. Narguer les chiens du quartier, grimper aux arbres, visiter la nouvelle base secrète de Minou… Décidément, la vie de chat n’est pas de tout repos !

Chi, une vie de chat – Tome 8

L’avis d’Azenor sur Chi, une vie de chat :

J’ai trouvé les histoires de Chi drôles, joyeuses et pleines de joie. Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les chats et les bêtises !

Mon avis de Maman :

Voici un premier manga idéal pour les jeunes lecteurs et lectrices. Il se lit de façon classique et non à la japonaise, ce sera donc plus facile à prendre en main. Il y a peu de texte et les dessins sont très expressifs. Côté histoire, nous suivons les aventures de Chi, un adorable chaton, au cours de ses nombreux tomes (je ne sais pas exactement combien car il y a plusieurs formats mais sont-ce les mêmes histoires ? En tout cas, dans ce format, j’ai compté jusqu’à 12 tomes). Les histoires sont tendres, drôles, entièrement vues du point de vue de Chi. C’est une petite sucrerie pleine de douceur qui vous donnera, à coup sûr, le sourire !

Si malgré tout, l’idée de mettre un manga dans les mains de vos enfants vous rebute encore un peu, faites-vous votre idée en découvrant un extrait sur le site des Éditions Glénat et revenez me dire si vous être conquis.e comme nous !

Des poissons dans la tête

Auteur : Louis Sachar

Illustratrice : Adolie Day

Maison d’éditions : Bayard Jeunesse

Age conseillé : à partir de 9 ans

4ème de couverture : Mystère, fantaisie et poésie… Bienvenue dans le monde d’Angeline !

Angeline a huit ans, trois ans d’avance à l’école et des poissons plein la tête… Quand ses camarades la traitent de monstre ou de bébé, elle trouve refuge au milieu des immenses aquariums du Musée océanographique. A moins qu’elle ne se console avec un bon livre d’aventures et un grand verre d’eau salée… Angeline aimerait être une petite fille comme les autres. Or elle vit dans son monde à elle, extravagant et fabuleux. Jusqu’au jour où elle sympathise avec Barry, le garçon le plus drôle qu’elle ait jamais rencontré. Il lui présente la merveilleuse Miss Terbone. Deux amis d’un coup. Angeline n’aurait même pas osé en rêver !

Des poissons dans la tête

Mon avis de Maman :

Ce titre annonce la couleur : le livre sera poétique ! Et il raconte une belle et douce histoire, émouvante aussi. Ce livre traite de nombreux aspects : il parle avec une grande sensibilité des enfants différents et de leur rejet, de la relation d’un père – veuf – et de sa fille zèbre, de l’amitié, des non-dits et de l’étrange attraction de la mer sur l’enfant. Tout ça oui ! Il faut dire qu’Angeline ne peut pas laisser indifférente. C’est une enfant incroyable, rayonnante, attachante et pourtant rejetée pour son hypersensibilité qu’elle ne sait pas encore gérer et sa grande intelligence. Méprisée par sa professeure des écoles (quel portrait horrible que cette Mrs Hardlick !), mise de côté par les autres élèves de sa classe, Angeline s’est créée une bulle pour se protéger.

Heureusement, la vie réserve de belles surprises et Angeline va faire la connaissance d’un camarade qui la fera rire et d’une autre professeure des écoles, une femme bienveillante et à l’écoute. J’ai été particulièrement sensible au personnage du Papa d’Angeline, tellement seul depuis le décès de son épouse, ne sachant plus comment communiquer avec sa fille, ne croyant plus en sa propre valeur. Complètement perdu face à son enfant que les autres qualifient de « génie », alors que lui se sent si médiocre. L’histoire explore aussi les non-dits ; pourquoi Angeline est-elle attirée irrésistiblement par la mer ? Je ne répondrai pas à la question pour laisser le suspens entier mais je me suis sentie proche d’Angeline lorsqu’elle se réfugie au Musée océanographique car je ressens le même bien-être lorsque je me pose face au ballet majestueux des poissons d’Océanopolis.

Je ne vous cache pas que j’hésite encore à proposer cette lecture à Azenor. J’attendrai probablement les 9 ans recommandés sur les sites de vente (je n’ai rien trouvé sur le site de l’éditeur comme indication d’âge) pour qu’elle puisse l’aborder avec la maturité nécessaire.

Kidnapping à la confiture

Autrice : Marie Lenne-Fouquet

Illustratrice : Eglantine Ceulemans

Maison d’éditions : Sarbacane

Age conseillé par l’éditeur : 8 – 12 ans

Age d’Azenor au moment de la lecture : 8 ans

4ème de couverture : Césarine, Chris et Darian adorent faire des bêtises. Dernier exemple en date ? Tartiner de beurre la maison de leur voisin, le vieux Foldingue ! Mais cette fois, ça tourne mal. Arrêtés par la police, ils écopent de travaux d’intérêt général… dans une maison de retraite.

Quel cauchemar ! A moins que ce ne soit le début d’une incroyable aventure ?

Kidnapping à la confiture

L’avis d’Azenor sur Kidnapping à la confiture :

J’ai trouvé ce livre très drôle. J’ai aimé quand Césarine, Chris, Darian, Huguette et Lulu montent dans la camionnette de La Poste pour aller chercher Ernest qui s’est fait kidnappé par deux voleurs : Darian n’arrête pas de s’évanouir, Césarine est recroquevillée sous le siège du conducteur car Huguette n’arrive pas à atteindre les pédales ! Vont-ils s’en sortir ? Quelle aventure !

Mon avis de Maman :

Dans ce livre, nous partons à l’aventure avec Césarine, Christophe-Eudes et Darian dont les particularités les ont rapprochés au point de devenir un trio inséparable ! Césarine est sourde, Chris est myope et Darian est surprotégé par sa mère, à tel point qu’il ne peut grandir et exprimer sa personnalité. Et pourtant, défiant tous les préjugés, ces trois pré-ado ne manquent pas d’imagination dès qu’il s’agit d’inventer une nouvelle bêtise !

Azenor m’a lu un passage à voix haute : « Qu’est-ce que je disais. Mes parents adorent les idées de « punition constructive ». Ils collectionnent les livres sur l’éducation bienveillante, l’aide à la parentalité et la méthode Coué, ils sont contre l’usage des écrans avant 45 ans, trop de viande à la cantine, les sachets en plastiques individuels. Alors la méthode de la « réparation », je la connais bien. Elle s’appelle Travaux d’Intérêt Général. Et c’est toujours une épouvantable galère. » Savoureux, n’est-ce-pas ?

Et visiblement ce passage du livre lui rappelait quelque chose ! D’autant plus que depuis le confinement, les TIG sont devenus une habitude à la maison. C’était vital que chaque membre de la famille s’implique dans l’entretien de notre lieu de vie commun. Pour cela, j’ai repris à mon compte une idée de Marjolaine Solaro, partagée sur son blog. Une façon concrète d’impliquer les enfants dans les tâches ménagères et, je trouve que depuis que nous avons cette organisation, il y a moins de mauvaise volonté !

Mais les TIG proposés dans ce livre sont d’un tout autre genre : s’occuper de trois personnes vivant en EHPAD pendant les 6 prochains samedis. A première vue, rien de très engageant pour ces trois pré-ado de 11 ans. Et pourtant ! Les trois compères qui leur sont confiés sont d’anciens cascadeurs professionnels, alors autant dire que la suite décoiffe !

Ce livre est vraiment bien écrit, j’ai pris énormément de plaisir à le lire. Les personnages sont drôles, fantasques, attachants et se rebellent face à des voleurs pas très fins et à un encadrant de maison de retraite maltraitant. Un cocktail savoureux agrémenté d’une butyrophobie (moi non plus, je ne connaissais pas avant d’ouvrir ce livre !), d’une non-demande en mariage, de Black Métal et bien-sûr de confiture de mûres (oui, oui, la saveur est importante), égayé par les illustrations pétillantes d’Eglantine Ceulemans. Bref, vous l’avez compris, je recommande chaleureusement ce livre qui fait travailler les zygomatiques !

Noël au printemps

Auteur : Thierry Dedieu

Maison d’éditions : Seuil Jeunesse

Age conseillé par l’éditeur : 3 / 6 ans

Age d’Azenor au moment de la lecture : 8 ans

4ème de couverture : La chouette, le rouge-gorge, le mulot, le hérisson et l’écureuil sont inséparables. Les cinq amis rêvent de passer Noël tous ensemble. Vont-ils y arriver ?

Noël au printemps

Mon avis de Maman :

Avec le confinement, nous n’avons reçu ce livre, grâce au prêt de notre bibliothèque départementale, qu’au début de l’été. Mais ce livre se prête davantage à une lecture saisonnière et à la lecture du titre, peu de doutes : c’est un livre de Noël ! (même si j’étais tombée dans le piège et l’avais ajouté à ma sélection de livres sur le printemps !)

Et un livre de toute beauté. Un format très grand, peu de texte, nous sommes sur un album à destination des 3 – 6 ans, mais suffisamment pour partager l’amitié de nos petits protagonistes, leur tristesse d’être séparés plusieurs mois dans l’année – hibernation oblige -, leur créativité, leur inventivité.

J’ai été transportée par cette pépite. L’esprit de Noël est bien là dans ce qu’on aime le plus. Je n’ai qu’une hâte : l’offrir aux enfants de mon entourage dans la tranche d’âge visée (et ils et elles sont nombreux.ses) !

Nota bene : Azenor n’a pas souhaité donné son avis sur Noël au printemps. Il semblerait que ma petite fille se détourne désormais des albums pour privilégier les romans, davantage adaptés à son âge. Mais personnellement, je trouve que Noël au printemps fait partie des livres à posséder dans sa bibliothèque, quelque soit son âge ! Découvrez sans plus tarder, des extraits sur le site de Seuil Jeunesse.

Goliath, chat pirate

Autrice : Cécile Alix

Illustrateur : Louis Thomas

Maison d’édition : Poulpe Fiction

Age conseillé par l’éditeur : 8 / 10 ans

Age d’Azenor au moment de la lecture : 8 ans

4ème de couverture : Vous pensez que la vie d’un chat d’appartement est sans histoires ? Vous vous mettez le doigt dans l’œil ! Alors que j’étais tranquille avec ma coloc Lou, mes pâtes bolo et mon fauteuil, me voilà embarqué contre mon gré sur une péniche et mis au régime herbivore, avant même d’avoir eu le temps de dire « saucisson » !

Heureusement, j’ai un plan : l’opération sabotage est lancée…

Goliath, chat pirate

L’avis d’Azenor sur Goliath, chat pirate :

J’ai aimé ce livre parce que c’était drôle. Goliath doit déménager pour aller vivre chez Bruno, le nouvel amoureux de sa coloc Lou. D’après l’avis de Goliath, Bruno est herbivore, ça m’a fait rigolé ! En arrivant chez Bruno, il découvre une perroquette nommée Coconut. Elle veut lui donner des leçons de sport pour qu’il maigrisse. Ses leçons sont vraiment difficiles car Goliath doit apprendre à monter aux arbres, à attraper des mouches. Pauvre Goliath… mais ses aventures sont très amusantes !

Mon avis de Maman :

Voici un roman léger et drôle raconté du point de vue du chat Goliath. Si j’ai trouvé les premiers chapitres consacrés à la vie de Goliath et de sa colocataire un peu longuets, j’ai beaucoup apprécié la seconde partie consacrée à la nouvelle vie de notre matou attachant. Je vous explique son histoire : Goliath est heureux ! Il vit avec Lou, son humaine qui partage son goût pour la nourriture (principalement italienne, hum les pâtes bolognaises), les séries télé, les grasses mat’ et les matchs de foot entre amis. Mais pauvre de lui… il voit sa douce vie se transformer subitement lorsque son humaine décide d’emménager avec son nouvel amoureux. Goliath va donc vivre désormais sur une péniche (aïe, il y a de l’eau partout !), devoir partager son espace avec un enfant de 10 ans et une perroquette autoritaire et surtout il va devoir faire un régime végétarien drastique ! Le choc ! Et pourtant, entre rébellion, histoires de pirates et coaching improbable, la cohabitation est possible pour peu que chacun accepte les différences de l’autre.

L’épaisseur du roman est compensée par les joyeuses illustrations (la couverture m’avait d’ailleurs tout de suite attirée) et l’espacement des caractères qui rendent la lecture relativement fluide pour les bons lecteurs de 8 ans. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les petites notes de bas de page qui apportent un éclairage sur les mots plus compliqués, souvent avec une pointe d’humour. A noter également, le choix des titres des chapitres : chaque titre est une citation d’un chat célèbre ; le tout est un jeu de mot très drôle. Ce genre de petits détails soigneusement choisis rendent le livre désopilant. Typiquement le genre de lecture appréciée pour sa fraîcheur et sa bonne humeur !

Découvrez la bande-annonce réalisée pour le lancement du livre :

Bande-annonce du roman Goliath, chat pirate

Astrid Bromure – Tome 1 : Comment dézinguer la petite souris

Auteur et illustrateur : Fabrice Parme

Maison d’éditions : Rue de Sèvres

Age conseillé par l’éditeur : non indiqué

Age d’Azenor au moment de la lecture : 8 ans

4ème de couverture : La Petite Souris n’existe pas : Astrid Bromure en est sûre ! Elle va le démontrer en lui tendant un piège infaillible, quitte à la dézinguer. Mais rien ne va se dérouler comme prévu…

Les idées fusent et l’aventure carbure avec Astrid Bromure !

Astrid Bromure – Tome 1 : Comment dézinguer la Petite Souris

L’avis d’Azenor sur la bande-dessinée Astrid Bromure :

J’ai aimé cette bande-dessinée parce qu’elle est rigolote et joyeuse. Astrid a du caractère, elle essaye de savoir si la Petite Souris existe, en la piégeant. Elle installe même des pièges dans sa chambre et sous son oreiller ! Moi, j’ai un point commun avec les nombreuses souris blanches qui travaillent pour le dentifrice Quenottes : j’adore le parmesan (mais je n’aime pas me laver les dents !).

Mon avis de Maman :

Si j’ai été légèrement décontenancée par le titre de ce premier tome (est-ce que j’ai réellement envie de lire un ouvrage dont l’ambition affirmée est de dézinguer la Petite Souris ? non, parce que franchement, je l’adore, moi, la Petite Souris ; nous avons de très bons souvenirs ensemble, jusqu’à l’extraction mouvementée de mes dents de sagesse il n’y a pas si longtemps… mais euh, passons, je m’éloigne du sujet), l’illustration de la couverture m’a tout de suite plu et donner envie de découvrir cet univers. Et je n’ai pas été déçue (comme quoi, il ne faut pas s’arrêter sur une interrogation dentaire) !

Le livre est en fait une bande-dessinée mais avec énormément de texte. De nombreuses bulles composent chaque vignette, rendant la lecture dynamique ; on ne s’ennuie pas une seule seconde ! Les dialogues sont drôles, souvent piquants voire incisifs.

Allez, je vous raconte l’histoire : Astrid, qui va perdre une dent sous peu, cherche à se prouver l’inexistence de la Petite Souris. Pour cela, elle échafaude un plan complètement improbable à base de machine à coudre, de tapettes à rats et de parcours de golf ! Elle peut compter sur la bienveillance des deux employés de maison (pas de parents dans cette histoire, et c’est peut-être mieux ainsi, sinon Astrid n’aurait peut-être pas autant de latitude pour tenter toutes ses expériences !) et sur le soutien de ses animaux de compagnie (dont le rôle s’accroît d’une façon hautement improbable au fil des pages !). L’histoire aborde également le pouvoir du marketing et ses méthodes pas toujours très fair-play basées, notamment dans notre cas, sur la manipulation des enfants. Un sujet que je ne trouve pas forcément simple à aborder, mais qui est traité ici avec une causticité délectable dans la bouche de notre petite héroïne qui s’avère finalement très attachante et perspicace.

Vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé le ton employé. A cela s’ajoute un univers suranné, une demeure gigantesque et luxueuse, un style vestimentaire que j’adore (en particulier le manteau grenat qu’Astrid porte page 18) et vous obtenez un mélange détonnant et épatant. Autant dire tout de suite que j’ai hâte de découvrir les autres tomes :

  • Tome 2 : Comment atomiser les fantômes
  • Tome 3 : Comment épingler l’enfant sauvage
  • Tome 4 : Comment lyophiliser le monstre du Loch Ness
  • Tome 5 : Comment refroidir le Yéti

Et à la lecture des titres, je sens qu’on ne va pas s’ennuyer avec les prochains Astrid Bromure !

Petit bonus, sur le site de Rue de Sèvre, le dossier pédagogique est à disposition pour tous ceux qui souhaiteraient l’aborder en classe.

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